Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le Blog de Canard Jaune

Le Blog de Canard Jaune
Archives
24 janvier 2007

Les liens d'Eros

"Aimer, être aimer, quel bonheur !
Et pourtant, comme tout éclat est terne,
auprès de la félicité remplie de tourments,
que l'on éprouve en adorant une femme qui fait de l'homme son jouet,
en devenant l'esclave d'une créature tyrannique,
qui vous piétine impitoyablement"

Léopold Von Sacher-Masoch

Elle est là, ma vénus allongée, le corps et les poignets sanglés
Dans son imper en latex elle m'observe, comme la proie de ses projets
Attitude polaire de surface, sourire de Joconde apaisé
Elle est la main qui me cherche et me frôle, du bout de ses ongles laqués
Oh surtout ne crie pas avant d'avoir mal, me dit elle, les corps étrangers
Ont le goût capiteux du parfum des roses, du romanesque et du secret
Les liens d'Eros tout puissants, sont-ils plus attachants que les liens du cœur ?
Les liens d'Eros tout puissants, sont-ils plus attachants que les liens du sang ?
Qui est la victime de qui, dit elle, le sacrifié ou son bourreau ?
Peu importe le flacon, si c'est éphémère, mais pourvu que le charme opère
Pénètre jusqu'aux fondations de mon âme, souffle t'elle, avant de céder
Libérée par l'impact de mes morsures, par la chaleur de mes baisers
Les liens d'Eros tout puissants, sont-ils plus attachants que les liens du cœur ?
Les liens d'Eros tout puissants, sont-ils plus attachants que les liens du sang ?

Publicité
22 janvier 2007

Promesse d'un visage

J'aime, 0 pâle beauté, tes sourcils surbaissés
D'où semblent couler des ténèbres
Tes yeux, quoique très noirs, m'inspirent des pensées
Qui ne sont pas du tout funèbres
Tes yeux, qui sont d'accord avec tes noirs cheveux
Avec ta crinière élastique
Tes yeux, languissamment me disent: Si tu veux
Amant de la muse plastique
Suivre l'espoir qu'en lui nous avons excité
Et tous les goûts que tu professes
Tu pourras constater notre véracité
Depuis le nombril jusqu'aux fesses
 
Tu trouveras au bout de deux beaux seins bien lourds
Deux larges médailles de bronze
Sous un ventre uni, doux comme du velours
Bistré comme la peau d'un bonze
Une épaisse toison qui, vraiment, est la sœur
De cette énorme chevelure
Souple et frisée, et qui t’égale en épaisseur
Nuit sans étoiles, Nuit obscure.
Ch.Baudelaire
21 janvier 2007

Gustave Courbet...

Petit hommage à Gustave Courbet et sa peinture...heu...réaliste ! !

ME0000053394_3_1_

ME0000053393_3_1_

20 janvier 2007

"L'esprit des morts veille" (Paul Gauguin)

Manao_tupapau_gauguin_1_

Publicité
Le Blog de Canard Jaune
Publicité
Publicité